L'heure de la delivrance

Publié le 2 Décembre 2012

Une journée de décembre, l’été commence à peine et pourtant, la chaleur est écrasante. Bloody heatwave et ses 40 degrés… pas d’autre choix alors, que de rester dans son intérieur climatisé, ou d’aller se rafraichir dans l’océan. Les profs ont beau être plutôt bien payés, il faut croire que ce n’est pas assez car chez moi, pas de clim installée, mais un ventilateur un peu rouillé. Après quelques heures à suer zoner sur le canapé, je décide de me jeter à l’eau, au sens propre pour une fois. Cinq minutes plus tard, me voilà étalée sur le sable.

La plage est noire de monde. Ça se baigne, ça bronze, ça joue au ballon, ça mate les jolies filles, ça bouquine… Moi qui m’étais presque habituée aux plages semi désertes, me voilà de retour sur ma plage du sud de la France ou l’on s’estime heureux si on trouve un emplacement suffisamment grand pour y poser sa serviette.

Les heures tournent mais l’endroit ne se désempli pas, malgré le nombre grandissant de nuages qui s’amoncèlent au-dessus de nos têtes.

La température, elle ne lâche rien non plus, et même si le soleil et les lifesavers ont décidé eux, de nous fausser compagnie, ce n’est pas le cas des dizaines de déshydratés qui continuent à barboter dans les vagues. Le ciel derrière moi s’assombri. Le voilà qui arrive, l’orage.

Le gris empiète deplus en plus sur le ciel bleu et j’entends au loin gronder, comme un avertissement, pour nous signaler qu’il serait temps de remballer.

La brise du southerly se fait enfin sentir, marquant la fin du calvaire. Et même si elle n’est que légère, elle m’apparait comme un grand soulagement, une bouffée d’air frais.

Une goutte, deux gouttes…La fourmilière s’agite et commence enfin à plier bagage, pressée certes, mais rafraichie. 

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Rédigé par la-vie-en-(r)oz

Publié dans #Anecdotes

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